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Peurs d’enfants, leur impact sur votre vie d’adulte

C’est presque une évidence : une part importante de votre vie d’adulte a été écrite dans vos 10 premières années. Et pourtant, cette réalité reste encore largement occultée. Notamment lorsque vous essayez de vous sortir de situations insatisfaisantes récurrentes. Une gêne, une retenue vous empêche parfois d’aller scruter l’origine de cette inconfortable répétition. Vos peurs d’enfants ne sont jamais effacées. Elles continuent, comme de discrets fantômes, à hanter vos existences, à miner vos pensées, à exacerber vos émotions et à chahuter vos comportements.

Enfants vous aimiez peut-être jouer à vous faire peur. C’était votre façon d’exorciser l’anxiété. Mais il y avait aussi des peurs qui ne faisaient pas partie d’un jeu et dont vous n’aviez à peine conscience. Parmi elles, quelques-unes vont continuer à vous suivre, jusqu’à prendre parfois le contrôle de votre vie d’adulte. Avec le temps, ces peurs, l’interprétation que vous en avez faite et leurs conséquences ont été recouvertes d’un voile d’indifférence qui les a masquées aux yeux de l’adulte que vous êtes devenu. Refoulées, elles n’en sont pas moins agissantes. Leurs énergies continuent de bouillir dans chacune de vos cellules, prêtes à refaire surface, sous la forme de symptômes les plus variés.  
Vous pourriez être surpris de découvrir à quel point vos difficultés ou vos faiblesses ne sont que les marques d’une peur non résolue.
Enfants vous aimiez peut-être jouer à vous faire peur. C’était votre façon d’exorciser l’anxiété. Mais il y avait aussi des peurs qui ne faisaient pas partie d’un jeu et dont vous n’aviez à peine conscience. Parmi elles, quelques-unes vont continuer à vous suivre, jusqu’à prendre parfois le contrôle de votre vie d’adulte. Avec le temps, ces peurs, l’interprétation que vous en avez faite et leurs conséquences ont été recouvertes d’un voile d’indifférence qui les a masquées aux yeux de l’adulte que vous êtes devenu. Refoulées, elles n’en sont pas moins agissantes. Leurs énergies continuent de bouillir dans chacune de vos cellules, prêtes à refaire surface, sous la forme de symptômes les plus variés.  
Vous pourriez être surpris de découvrir à quel point vos difficultés ou vos faiblesses ne sont que les marques d’une peur non résolue.

Voici, à titre d’exemple, quelques peurs parmi les plus courantes et les signes qui permettent de les débusquer.

La peur de manquer d’amour

La présence ou non de cette peur détermine la qualité de vos interactions en tant qu’adulte. La façon dont vous entrer en contact avec les autres et dont vous poursuivez vos relations. Qu’il s’agisse de votre famille, de vos amis, de vos partenaires de vie ou collègues.

Si vous n’avez pas ressenti cette peur, vos relations baignent dans une atmosphère sécurisante. Vous n’éprouvez pas le besoin de chercher à tout prix l’affection des autres et vous savez rendre aux autres l’amour dont vous avez été entouré.   

Lorsque les besoins émotionnels n’ont pas été satisfaits, cette peur se manifeste par des relations insécurisantes. Ainsi, vous multipliez les demandes de témoignages de reconnaissance et d’amour de vos proches. Avec insistance, vous recherchez l’approbation des autres, tant dans votre sphère privée que professionnelle. Vous vivez dans l’insécurité et dans l’anxiété émotionnelle. Votre usage frénétique des réseaux sociaux vise à rechercher de nouveaux amis, même virtuels. Ce faisant, vous ne solutionnez rien et vous donnez davantage raison à la peur qui vous maintient dans cet état.

La peur de déranger

Cette peur vient de ce que vous avez probablement eu le sentiment d’être de trop ou de prendre trop de place au sein de votre foyer. Peut-être vos parents se sont-ils disputés à votre sujet ou avez-vous eu l’impression qu’ils vous ignoraient. Autant de situations qui vous ont empêché de prendre votre vraie place, ou simplement de manifester votre présence. Si vous vous trouvez taciturne ou que vous avez peur de déranger, que vous laissez facilement votre place aux autres, c’est parfois le signe que vous n’avez pas reçu le bon accueil dans votre famille. 
De votre enfance, vous avez appris que vous n’aviez rien à attendre des autres et votre joie de vivre s’est comme peu à peu éteinte, comme mise sous l’éteignoir. Vos interactions avec les autres sont désormais problématiques, car vous éprouvez une vraie difficulté à vous ouvrir sur le plan relationnel. La peur de recevoir un mauvais accueil continue de vous tourmenter.

Il se peut que vous passiez facilement du chaud au froid dans vos relations sentimentales. Par exemple, vous tentez de vous rapprocher de quelqu’un et quand la chose est en bonne voie, vous préférez vous éloignez.

La peur de l’abandon

Dans vos relations vous risquez de passer pour quelqu’un de « nécessiteux ». La peur de l’abandon vous pousse à essayer de nouer des liens à tout prix quitte à accorder aux autres une valeur excessive. Au risque de vous déprécier vous-même. Vous souhaitez recevoir l’amour des autres et en même temps vous ne vous en sentez pas digne.

Vous passez beaucoup de temps à vous préoccuper de vos relations en essayant de satisfaire le besoin des autres au risque de devenir obséquieux. L’une des conséquences est de faire fuir les autres et donc de renforcer votre peur de l’abandon.

Vous faites facilement des concessions pour conserver l’amour ou l’amitié et ce faisant vous prenez le risque de créer des relations de dépendance affective.

La peur de n’être pas capable

Quoique vous entrepreniez, il existe toujours au fond de vous le sentiment que vous n’y arriverez pas. Toutes vos démarches sont comme parasitées par un manque tenace de confiance en vous. Même lorsque vous décidez de vous lancer, la peur de ne pas aller au bout engendre des auto-sabotages qui renforcent ce manque de confiance. Vos échecs répétés donnent raison à votre croyance issue de l’enfance. Car très jeune on vous a fait comprendre que « vous n’étiez pas très doué ». Vous ne deviez surtout toucher à rien. On vous surnommait peut-être « monsieur ou madame catastrophe ». Ce qui n’était qu’un quolibet s’est transformé chez vous en identité, en seconde nature. Vous êtes devenu à vos propres yeux cette personne qui n’est pas capable d’atteindre ses objectifs.

Si vous vous trouvez dans cette situation, j’ai une information capitale pour vous : vous ne serez cette personne que tant que vous continuerez de croire cette programmation.

L’impact de vos peurs d’enfants sur votre vie d’adulte

La peur de vous affirmer

Cette peur vient parfois d’un comportement d’auto-protection issu de l’enfance. Par exemple quand vous manifestiez des besoins légitimes et que ces demandes ont reçu une fin de non-recevoir. Peut-être vous a t-on fait comprendre qu’il ne fallait pas trop en faire ou que vos réclamations n’étaient pas prioritaires au sein du foyer. Alors, pour vous protéger des réprimandes, vous avez appris à vous faire tout petit.
À l’âge adulte vous avez conservé cette attitude d’autoprotection. Une programmation qui vous empêche de prendre la parole en réunions ou de vous mettre en valeur. Vous n’êtes généralement pas retenu pour des promotions ou vous ne parvenez pas à attirer des clients. Plus grave, vous ressentez de la difficulté à satisfaire vos propres besoins, puisque vous avez du mal à les affirmer.

La peur de mal faire

Vouloir bien faire est une qualité, mais avoir le sentiment que l’on ne fait jamais assez bien est un problème. Il est lié à la peur de décevoir ses parents. Cette tendance au perfectionnisme pousse à établir des normes déraisonnables pour vous-même et à devenir un critique intérieur sévère. Vous ressentez la terreur de faire des erreurs. Et vous avez du mal à faire confiance aux autres.
Ce besoin d’être parfait devient tétanisant en raison de la crainte d’engendrer de la déception. Vous passez votre temps à guetter les critiques et prenez pour telles les remarques les plus innocentes venant de l’extérieur.

Il n’ y a pas de fatalité

Ainsi, l’impact des traumatismes de l’enfance sur votre vie d’adulte se manifeste de nombreuses façons parfois complexes. L’essentiel est de parvenir à en prendre conscience. Il s’agit de la meilleure façon pour entamer un chemin de libération durable de ces chaînes dont vous ne voulez plus.


© Thérapie.info

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