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Existe-t-il des molécules de la résilience ?

Parce que vous êtes faits de chaire et d’os, aucun de vos domaines de vie n’échappe à la chimie qui vous constitue. Cela, qu’il s’agisse de vos pensées, de vos émotions ou de vos comportements. La bonne nouvelle c’est que vous pouvez devenir le chimiste de votre esprit et tirer profit de ces molécules qui vous composent pour accéder à la résilience.

La résilience par la neuroplasticité

Vous vous demandez peut-être comment certaines personnes gardent une énergie positive. Pendant ce temps, vous êtes souvent submergé par des émotions négatives et limitantes. Vous avez peut-être du mal à transformer les problèmes en défis ou les imprévus en opportunités. Vous pourriez même penser que c’est dû à une malchance persistante.

Cependant, les neurosciences révèlent que ces états intérieurs insatisfaisants résultent d’un câblage inapproprié de vos réseaux neuronaux. Ils peuvent être causés par un déséquilibre des neuro-hormones ou un microbiote dysfonctionnel. La bonne nouvelle est que le cerveau est plastique et que le microbiotes peut changer. De plus, l’expression de nos gènes est modulable.

En d’autres termes, vous pouvez modifier ces paramètres pour les rendre plus écologiques et performants. En fin de compte, vous avez tout pour devenir plus résilients.

La résilience par l’équilibre

Je vais vous révéler un secret : quelle que soit votre situation, il existe en vous bien des chemins possibles menant à la résilience. Seulement, si vous rencontrez un blocage, c’est que les itinéraires qui y conduisent ne sont pas opérationnels. Soit parce qu’ils n’ont jamais été complètement tracés, soit parce qu’ils sont bloqués, ou endommagés, ou encore parce qu’ils ont été supprimés faute d’avoir été suffisamment empruntés.

Ce qui change dans le monde qui vient, ce sont les connaissances de plus en plus fines sur le système nerveux, le microbiote et l’épigénétique, les trois clefs incontournables du bien-être, aux interactions réciproques, et qui nous ouvrent bien des portes dont celle de la santé.

Ainsi, nous savons désormais que sur le plan cérébral, le bien-être passe, entre autre, par l’équilibre des neurotransmetteurs comme la Dopamine, l’Acétylcholine, le GABA et la Sérotonine. Cette dernière étant d’ailleurs synthétisé à la fois dans le système nerveux central et dans le tractus gastro-intestinal.

L’axe cerveau / intestin

En ce qui concerne l’axe cerveau-intestin, des chercheurs de Melbourne ont découvert que les modifications du mucus intestinal peuvent causer un déséquilibre bactérien. Cela aggrave les symptômes de troubles cérébraux tels que l’autisme, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la sclérose en plaques.

Plus récemment, une équipe américaine a établi un lien entre le microbiote, la stimulation de la dopamine dans le cerveau et la motivation à pratiquer des activités sportives.

En somme, les milliards de neurotransmetteurs qui peuplent votre système nerveux et les milliards de bactéries et millions de neurones présents dans nos intestins jouent un rôle crucial. Longtemps restés invisibles, ces univers interconnectés déterminent en grande partie votre réalité psycho-physique.

Infiniment petits, certes, mais conséquences immenses !


« Nos cellules savent ce qui est bon pour elles et évitent ce qui leur est néfaste. Dans nos comportements nous n’imitons pas toujours cette intelligence du corps qui nous le fait parfois savoir en retour. »

— Thérapie.info

Résilience : reprendre le contrôle

Parce que nous sommes des êtres incarnés, nous ne pouvons pas échapper à la chimie qui nous constitue et programme nos comportements. Depuis le noyau de nos cellules jusqu’à nos émotions les plus intenses, nous sommes la partie émergée des millions de cocktails chimiques qui se produisent et se reproduisent pour l’essentiel à notre insu et impactent jusqu’à nos dimensions les plus spirituelles.

Dans notre univers terrestre la vie est à 95% microbienne. Depuis sa taille de géant, l’humanité s’en croit affranchie alors qu’elle en est le produit. La microstructure intelligente du vivant lui tend le plus incroyable des miroirs et renferme probablement les réponses aux questions qu’elle se pose depuis si longtemps : d’où venons-nous, qui sommes-nous où allons-nous et que faire ?

La révolution de l’infiniment petit entraîne l’humain à grand pas vers un changement de paradigme. Elle lui donne les outils dont il a besoin pour reprendre le contrôle sur sa chimie interne et donc sur sa vie.

Les peurs, colères, manques, tristesses, frustrations, addictions, qui co-construisent vos différents domaines de vie, tant personnels que professionnels, sont le fait de molécules qui suivent, sans que vous en ayez conscience, des itinéraires invisibles insatisfaisants, de chemins aussi limitants, qu’illimités, que vous parcourez sans cesse comme s’ils représentaient votre inéluctable normalité.

Neuroplasticité / Épigénétique / Neuro-nutitrition

Toutefois, il n’y a pas de fatalité. La neuroplasticité, la neuro-nutrition et l’épigénétique ouvrent la voie à la possibilité de transformer ces chemins afin de leur trouver une issue plus écologique de sorte que le bien-être ne soit plus seulement qu’une option, mais votre véritable état d’être.

Ainsi, on sait aujourd’hui que seuls 15% de nos gènes programment héréditairement notre façon de fonctionner. Et que les 85% restants sont modulés par votre mode de vie et vnos comportements.

En fait, les découvertes récentes dans ces trois sphères montrent que les capacités de changement vont bien au-delà de ce que l’humanité à longtemps crû possible.

La neuroplasticité désigne la faculté de réorganisation et de restructuration des réseaux cérébraux. La neuro-nutrition est l’art de prendre soin de son microbiote et des milliards de bactéries qui le peuplent. Enfin, l’épigénétique traite des mécanismes modifiant de manière réversible, transmissible et adaptative l’expression des gènes. En effet, celle-ci varie en fonction de nos états émotionnels, de vos comportements et de votre environnement. Or derrière l’expression d’un gène, il y a toujours celle d’une potentialité.

Dans tous les cas : Petites causes, grands effets !

Le chemin de la résilience

Optimisation des schémas neuronaux (plasticité cérébrale), alimentation vivante (micronutrition), et régulation de l’expression des gênes (épigénétique), tels sont les enjeux traités sur thérapie.info.

En apprenant à contrôler votre neurochimie et vos programmation, vous passerez de comportements automatiques répétitifs insatisfaisants, à des conduites écologiques qui vous permettront d’activer le pouvoir de la résilience pour faire face à vos défis au quotidien.

« Vous redonner le pouvoir » c’est ma conception de la thérapie, qu’elle passe par le coaching, l’hypnose ou la méditation.

La résilience ne peut être qu’un processus dynamique qui passe par la prise de conscience et l’acceptation de qui vous êtes et de votre capacité à changer.


© Thérapie.info

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